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UEMOA : 11 milliards de transactions, 248 millions de comptes… la révolution silencieuse de la monnaie électronique

UEMOA : 11 milliards de transactions, 248 millions de comptes… la révolution silencieuse de la monnaie électronique

BCEAO : “Pi”, la plateforme interopérable qui veut révolutionner le paiement instantané en Afrique de l’Ouest

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Recrutement : Guy Marius Sagna dit non au clientélisme

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Relance du Parti socialiste : un calendrier d’activités pour redonner souffle à la maison verte

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Kaolack : un Sierra-léonais attaqué dans son sommeil, sa chambre incendiée

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Sénégal : « Le tabac tue et nous coûte cher » — Les acteurs de la santé exigent une réforme fiscale immédiate

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Projet de Code des investissements : un économiste pointe une anomalie majeure

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Révision ordinaire des listes électorales : les citoyens invités à vérifier leur inscription dès le 1er octobre

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UEMOA : 11 milliards de transactions, 248 millions de comptes… la révolution silencieuse de la monnaie électronique

C’est une véritable métamorphose que connaît l’espace UEMOA. En une décennie, la monnaie électronique s’est imposée comme l’un des moteurs de la transformation financière en Afrique de l’Ouest. Les chiffres dévoilés mardi par le Gouverneur de la BCEAO, Jean-Claude Kassi Brou, à l’occasion du lancement de la plateforme interopérable Pi-Spi, parlent d’eux-mêmes : de 260 millions de transactions en 2014, l’union est passée à 11 milliards en 2024. Dans le même temps, le nombre de comptes de monnaie électronique a explosé, passant de 18 millions à près de 248 millions. Une progression vertigineuse qui traduit l’adhésion massive des populations aux paiements numériques et leur intégration progressive dans le circuit financier officiel. Inclusion financière : un bond spectaculaire Avec ce virage digital, l’inclusion financière au sein de l’UEMOA a connu une avancée historique. Elle s’élève désormais à près de 74 %, contre moins de 15 % il y a vingt ans. Une évolution que le Gouverneur de la BCEAO qualifie de « puissante transformation », rendue possible grâce à un cadre réglementaire mis en place dès 2015 pour encadrer et promouvoir la monnaie électronique. Un outil stratégique pour l’avenir Au-delà des chiffres, ce succès illustre une tendance de fond : la monnaie électronique est devenue un pilier incontournable du quotidien économique, permettant de réduire l’usage du cash, de sécuriser les transactions et d’ouvrir l’accès à des millions de personnes jusque-là exclues du système bancaire classique. Pour les experts, ces résultats ne sont qu’un point de départ. Avec l’arrivée de Pi, la plateforme interopérable de paiement instantané, l’UEMOA espère franchir une nouvelle étape, en fluidifiant encore davantage les échanges entre banques, opérateurs mobiles, microfinances et administrations publiques. L’Afrique de l’Ouest écrit ainsi une page majeure de sa transition numérique. Et les 11 milliards de transactions enregistrés ne sont peut-être qu’un avant-goût de l’ampleur que pourrait prendre cette révolution financière dans les années à venir.

BCEAO : “Pi”, la plateforme interopérable qui veut révolutionner le paiement instantané en Afrique de l’Ouest

La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a franchi un cap majeur ce mardi avec le lancement officiel de “Pi”, la plateforme interopérable du système de paiement instantané (Pi-Spi). Véritable innovation dans l’espace UEMOA, ce dispositif permettra aux usagers d’envoyer et de recevoir des fonds en temps réel, 24h/24 et 7j/7, entre banques, opérateurs de monnaie électronique, institutions de microfinance et autres prestataires de services financiers. Présidant la cérémonie, le ministre sénégalais des Finances, Cheikh Diba, a salué “l’aboutissement d’une vision commune, celle d’un écosystème financier plus inclusif et plus dynamique”. Pour lui, l’interopérabilité des paiements est appelée à devenir un levier stratégique de développement : accélérer l’inclusion financière, faciliter les échanges commerciaux et renforcer l’intégration économique régionale. De son côté, le Gouverneur de la BCEAO, Jean-Claude Kassi Brou, a insisté sur la portée historique du projet. “Pi répond aux exigences les plus élevées en matière de performance et de sécurité, et place l’Union au cœur des standards internationaux de paiement”, a-t-il déclaré. Une révolution pour tous les acteurs économiques Vers un nouvel écosystème financier régional Avec Pi, la BCEAO veut réduire la dépendance aux espèces, promouvoir les paiements digitaux comme bien public accessible à tous, et dynamiser l’innovation technologique dans la région. L’ambition est claire : faire de l’espace UEMOA un marché intégré, compétitif et moderne, où la rapidité et la transparence des transactions deviendront la norme. “Pi n’est pas seulement une plateforme technique, c’est un instrument de progrès”, conclut Jean-Claude Kassi Brou.

Recrutement : Guy Marius Sagna dit non au clientélisme

Le député Guy Marius Sagna a tenu à clarifier les choses : il ne fera jamais de « piston » pour un recrutement. Dans un message publié sur sa page Facebook, l’élu affirme recevoir régulièrement des sollicitations pour intervenir auprès de ministres ou de directeurs afin d’aider des Sénégalais à décrocher un poste. Sa réponse est sans détour : ce n’est pas son rôle, et il refuse d’entrer dans cette logique. « Mon rôle de député, tel que je l’entends, n’est pas de demander à un ministre ou à un directeur général de recruter tel.le sénégalais.e. Mon rôle de député est de me battre pour que tous les recrutements soient transparents et que tous les Sénégalais aient les mêmes chances », écrit-il. Une position ferme, qu’il justifie par son engagement de longue date contre le système clientéliste et néocolonial qui gangrène la gouvernance sénégalaise. Pour lui, céder à ce type de demande reviendrait à trahir le combat qu’il mène depuis des années. Guy Marius Sagna plaide pour un Sénégal où le mérite seul déterminerait l’accès à un emploi, sans favoritisme, sans piston et sans discrimination liée au nom de famille, à l’ethnie, à la religion ou à l’appartenance politique. « Le meilleur cadeau que nous pouvons donner aux Sénégalais, c’est un pays où nos enfants seront traités sur la base de leurs compétences et non de leurs réseaux », insiste-t-il. Dans un contexte où le chômage des jeunes reste une plaie ouverte, cette sortie du député remet sur la table un débat brûlant : celui de la transparence et de l’équité dans le recrutement public comme privé. Un discours qui, pour certains, sonne comme un rappel salutaire, mais qui pourrait aussi frustrer ceux qui espéraient un coup de pouce personnel.

Relance du Parti socialiste : un calendrier d’activités pour redonner souffle à la maison verte

Après plusieurs mois de turbulences internes et de questionnements sur son avenir, le Parti socialiste (PS) tente de reprendre l’initiative. La direction a annoncé un programme de rassemblements et d’activités censés marquer une nouvelle étape dans la relance du parti historique, rapporte Les Échos. La première étape de cette mobilisation aura lieu le 11 octobre à Kaffrine, fief de l’ancien porte-parole Abdoulaye Wilane, où l’ensemble des responsables et militants sont attendus. Une rencontre symbolique qui vise à montrer l’unité retrouvée du PS après les divisions et les doutes. Dans la foulée, la dynamique doit se poursuivre à Dakar. La première quinzaine de novembre sera consacrée aux structures de base, avec des activités prévues à la Maison du Parti socialiste, à Colobane. Les sections des femmes et des jeunes prendront alors le relais, confirmant l’ambition de donner plus de visibilité aux forces vives du parti. Cette relance intervient dans un contexte politique national où le PS, longtemps pilier de la vie politique sénégalaise, peine à retrouver son rôle d’avant-garde. En organisant ces rassemblements, la direction cherche non seulement à ressouder ses rangs, mais aussi à réaffirmer la pertinence de son héritage face à de nouveaux acteurs politiques. Entre nostalgie d’un passé glorieux et nécessité d’une adaptation au présent, le Parti socialiste joue une partie décisive : convaincre qu’il a encore sa place dans le jeu politique sénégalais.