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Bénin: 28 soldats tués à la frontière avec le Niger et le Burkina Faso

Bénin: 28 soldats tués à la frontière avec le Niger et le Burkina Faso

La Fondation Maarif organise un salon des universités turques au Sénégal

La Fondation Maarif organise un salon des universités turques au Sénégal

Coopération Tchad-Chine : 17 milliards de FCFA octroyés par la Chine au Tchad en janvier 2025 pour financer des projets prioritaires

Coopération Tchad-Chine : 17 milliards de FCFA octroyés par la Chine au Tchad en janvier 2025 pour financer des projets prioritaires

Tchad: une «tentative de déstabilisation»

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ZOOM AFRIQUE : Le retrait des forces militaires françaises marque l’impasse du « néocolonialisme » au Sahel?

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ZOOM AFRIQUE : Pourquoi le Sahel tourne-t-il le dos à la France ?

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Guinée: une opération anticriminalité provoque des tensions avec la Sierra Leone

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Accord IFC – Coris Group : 80 millions d’euros pour les PME au Mali, au Sénégal, au Niger et au Burkina Faso

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Violences faites aux femmes : Les femmes de la CNTS interpellent le Chef de l’État Bassirou Diomaye Faye

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Ghana : John Dramani Mahama remporte les élections présidentielles

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Bénin: 28 soldats tués à la frontière avec le Niger et le Burkina Faso

Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim, en arabe), affilié à al-Qaïda, a revendiqué vendredi 10 janvier dans un communiqué l’attaque ayant tué au moins 28 soldats béninois mercredi dans le nord du pays, à la frontière avec le Niger et le Burkina Faso. Cette attaque a suscité une vive émotion dans l’opinion publique et dans les partis politiques, toutes tendances confondues.  « Nos frères les moudjahidines ont pu prendre d’assaut un poste de l’armée béninoise à Ouda dans la province de Karimama. Cette opération s’est soldée par la mort de plus de 30 éléments », détaille le Jnim dans un communiqué, cité par l’ONG américaine SITE Intelligence Group. Quarante-huit heures après l’attaque, les sources militaires, contactées par notre correspondant Jean-Luc Aplogan, en restent toujours à 28 soldats tués. Un bilan qui pourrait évoluer, tout dépend de l’état de santé dans lequel se trouvent les rescapés. Aucune information n’est disponible pour le moment. L’armée informe actuellement les familles des victimes. Tous ces soldats, tout grade confondu, appartiennent aux effectifs de l’opération Mirador, dispositif anti-terroriste, créé en février 2022, qui compte environ 3 000 hommes. De bonnes sources, on apprend également que le président Patrice Talon devait rencontrer la hiérarchie militaire.   Les condamnations dans la classe politiques sont unanimes. Les deux grands partis du camp Talon, le Bloc républicain et l’Union progressiste pour le renouveau rendent hommage aux soldats tombés, et appellent à l’unité et à la solidarité. Pour le parti d’opposition Les Démocrates, il s’agit d’une « tragédie nationale de grande ampleur ». « Patrice Talon n’en fait pas encore assez », estime de son côté le leader du mouvement Demain Il fera beau. L’opposition réclame à Patrice Talon « un deuil national de trois jours », et lui recommande d’avoir une approche régionale dans sa lutte contre le terrorisme. Une invitation à travailler notamment avec le Niger et le Burkina Faso.

La Fondation Maarif organise un salon des universités turques au Sénégal

La Fondation Maarif au Sénégal organise un Salon d’Éducation le 11 janvier 2025 à Dakar. Ce foire vise à aider des étudiants et professionnels sénégalais à découvrir les nombreuses opportunités de formation disponibles en Turquie. Ce salon permet également de rencontrer des représentants d’établissements Turques accrédités, que ce soient des écoles de langue, ou des universités, les participants de cette foire pourraient explorer toutes les possibilités et découvrir le bon établissement ! Pour rappel la Turquie est un pays pour les ambitieux, les preneurs de risques et ceux qui ont faim de succès. La Fondation Maarif au Sénégal est l’endroit où vous pouvez trouver l’opportunité en matière d’études qui vous convient. Que vous soyez issu du secteur de la technologie, des métiers spécialisés ou du monde universitaire, ou que vous souhaitiez simplement explorer la Turquie tout en apprenant une deuxième langue, vous pouvez vous faire un nom tout en saisissant cette grande opportunité unique. La Fondation Maarif vous invite à participer au SALON des Universités Turques Au Sénégal- et vous y recevrez les meilleurs conseils et orientations directement des Universités Turques. Rencontre prévue de 10h00 à 17h00 à Hôtel Radisson Blu Dakar Inscription :  https://form.jotform.com/243191095382963

Coopération Tchad-Chine : 17 milliards de FCFA octroyés par la Chine au Tchad en janvier 2025 pour financer des projets prioritaires

Une séance de travail s’est tenue ce mercredi 8 janvier, au siège du Ministère des Affaires Étrangères entre la délégation tchadienne, conduite par Son Excellence Monsieur Abderaman Koulamallah, Ministre d’État, Ministre des Affaires Étrangères, et celle de la République Populaire de Chine, dirigée par Son Excellence Monsieur Wang Yi, Ministre des Affaires Étrangères, dans le cadre de la visite officielle de ce dernier au Tchad. Dans son allocution, le chef de la diplomatie tchadienne a exprimé sa profonde gratitude pour cette visite, qu’il a qualifiée de témoignage fort de l’amitié indéfectible qui unit le Tchad et la Chine. “La Chine a toujours été un partenaire stratégique et fiable pour notre pays”, a-t-il déclaré, mettant en avant les nombreuses réalisations issues de cette coopération : La construction d’infrastructures clés, telles que le Palais de l’Assemblée Nationale, le Stade de Mandjafa et plusieurs routes à N’Djamena ; La mise en place d’infrastructures éducatives et sanitaires, notamment des écoles primaires et le Centre Anti-paludisme à l’Hôpital de l’Amitié Tchad-Chine ; Le développement agricole et la formation du capital humain, avec l’octroi de bourses académiques et l’organisation de séminaires de renforcement des capacités. 17 milliards de FCFA octroyés par la Chine au Tchad en janvier 2025 pour financer des projets prioritaires ; Un don de 2 millions de dollars américains a été offert en décembre 2024 pour soutenir le Tchad face aux dégâts causés par les inondations. Le Ministre d’État a également souligné que cette visite intervient dans un contexte où le Tchad affirme pleinement sa souveraineté en revisitant ses accords de coopération militaire et en s’engageant résolument dans des partenariats stratégiques axés sur le développement durable. Le Tchad et la Chine partagent une ambition commune : bâtir un avenir prospère et durable pour nos peuples”, a affirmé SEM Abderaman Koulamallah, saluant le rôle actif de la République Populaire de Chine dans l’accompagnement du Tchad sur la voie de son développement économique et social. Cette rencontre s’inscrit dans la continuité des efforts bilatéraux visant à consolider les liens historiques et à diversifier les domaines de coopération entre les deux nations. Les deux chefs de la diplomatie ont réaffirmé leur engagement mutuel à poursuivre cette collaboration exemplaire pour le bénéfice des deux peuples. Service Presse Tchad Diplomatie

Tchad: une «tentative de déstabilisation»

Coups de feu à la présidence du Tchad : « la tentative de déstabilisation a été éradiquée », selon le ministre des Affaires étrangères. Le commando qui a attaqué le Palais présidentiel était composé de 24 personnes. Le bilan est de 18 morts et 6 blessés du côté des assaillantsPour rappel des coups de feu ont été entendus mercredi soir à 19h45 GMT aux abords et à l’intérieur du palais présidentiel tchadien, 18 assaillants et un soldat ont été tués, mais selon les autorités, « tout est désormais sous contrôle ».

ZOOM AFRIQUE : Le retrait des forces militaires françaises marque l’impasse du « néocolonialisme » au Sahel?

Dans leur respectif message du Nouvel An, plusieurs présidents ouest-africains ont sérieusement demandé le retrait rapide et total des forces militaires françaises à partir de leur pays, ce qui marque l’impasse du « néocolonialisme » au Sahel? Dans son message du Nouvel An, le président ivoirien Alassane Ouattara a confirmé que les forces militaires françaises devraient commencer à se retirer de son pays en janvier, ce qui en fait le dernier pays à le faire. Le même jour, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a déclaré que toutes les bases militaires étrangères dans son pays seraient fermées avant la fin de l’année 2025, fixant ainsi un calendrier définitif pour le retrait des forces étrangères. Dans une récente allocution télévisée, le président tchadien Mahamat Idriss Déby Itno a annoncé que des retraits supplémentaires des forces françaises se poursuivraient jusqu’à leur retrait complet d’ici fin janvier 2025. Après son retrait de Côte d’Ivoire, la France ne devrait plus compter de bases militaires permanentes en Afrique qu’au Gabon et à Djibouti. Selon des analystes africains, le revirement des pays africains à l’égard de la France reflète la demande croissante d’une action plus large pour effacer les vestiges de l’influence coloniale française. En 2011, l’intervention de l’OTAN en Libye, qui a renversé le régime de Mouammar Kadhafi, a déclenché une décennie de troubles dans la région, alimentant le trafic d’armes dans la région du Sahel et contribuant à la montée en puissance de groupes militaires, notamment ceux affiliés à Al-Qaïda et à l’Etat islamique. Face à l’escalade de la menace terroriste, la France a lancé l’opération Barkhane en 2014, déployant des milliers de soldats au Burkina Faso, au Tchad, au Mali, en Mauritanie et au Niger. Toutefois, la mission s’est achevée en 2022 sans avoir apporté de paix ou de stabilité durables. Des coups d’Etat militaires ont eu lieu successivement au Mali, au Burkina Faso et au Niger en 2020, 2022 et 2023. Les gouvernements de transition de ces trois pays ont exigé le retrait des troupes françaises et la France a procédé à un retrait complet de ses forces armées de ces trois pays entre 2022 et décembre 2023. La population locale reproche largement à l’armée française de ne pas honorer son devoir au Sahel. « L’absence de résultats concrets a considérablement discrédité la politique de lutte contre le terrorisme de la France au Sahel », a commenté Geoffroy Julien Kouao, politologue et essayiste ivoirien. Depuis l’indépendance de ses anciennes colonies dans les années 1960, la France a conservé son influence en Afrique de l’Ouest par le biais de la « Françafrique », une politique néocoloniale caractérisée par un contrôle économique, une relation monétaire et une présence militaire. Les critiques soutiennent que cette « domination néocoloniale » a perpétué la pauvreté dans la région du Sahel. Un rapport de l’Institut d’études de sécurité (ISS) décrit la « Françafrique » comme profondément enracinée dans la servitude financière et l’interventionnisme militaire. Selon ses observateurs, les appels au retrait des troupes françaises sont le signe d’un désir plus large d’une véritable souveraineté et de partenariats équitables. « Il fait savoir qu’aujourd’hui, la donne a changé et que ce n’est plus la France qui dicte les lois du jeu. L’Afrique, à travers son opinion publique et ses jeunes dirigeants et sans complexe, a son mot à dire et ne se laissera surtout pas embrigader dans un bilatéralisme éculé. Les dirigeants africains ont opté pour le multilatéralisme », a indiqué Cheikh Tidiane Ndiaye, ancien rédacteur en chef de l’Agence de presse sénégalaise. Selon Geoffroy Julien Kouao, d’autres pays partenaires sont de plus en plus présents sur le continent africain. « L’Afrique francophone n’est plus le pré carré de la France », a-t-il estimé. D’après l’hebdomadaire français Le Point, l’envoyé spécial du président français Emmanuel Macron pour l’Afrique, Jean-Marie Bockel, a présenté en novembre 2024 un rapport plaidant pour une présence militaire reconfigurée et un partenariat « renouvelé » basé sur la cocréation. Toutefois, l’opinion publique des pays africains n’est pas favorable à ce réajustement stratégique de la France. « La France prône désormais le réajustement stratégique et l’égalité parce qu’elle se sent menacée par le fait que sa politique néocoloniale n’est plus efficace. La région du Sahel se réveille et dit non à une coopération qui n’a pas porté ses fruits », a jugé Emmanuel Yenshu Vubo, un politologue camerounais. Fin